Apprends-moi donc une chanson,
Demandait la bavarde pie
À l'agréable et gai pinson,
Qui chantait au printemps sur l'épine fleurie.
— Allez, vous vous moquez, ma mie ;
À gens de votre espèce, ah ! je gagerais bien
Que jamais on n'apprendra rien !
— Eh quoi ! la raison, je te prie ?
— Mais c'est que, pour s'instruire et savoir bien chanter,
Il faudrait savoir écouter
Et jamais babillard n'écouta de sa vie.
Mme de la FÉRANDIÈRE