dimanche 18 décembre 2011

Épitaphe

Qu'il joigne encor nos mains et rapproche nos fronts
Quand au fond du tombeau comme sur ces bruyères
Côte à côte étendus nous nous endormirons
Au chant des cloches mortuaires
Et puissent dans le ciel nos âmes voyager
Comme les sons jumeaux de ces cloches paisibles
Qui s'en vont deux à deux avec le vent léger
Vers les étoiles invisibles

Claude-Adhémar André THEURIET